Mutation Cinéma, Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval ( Installation d’art, 2021 )
Concept et indexations : Thomas Guillot
Conception, développement, production : Bertrand Scalabre
Images, sons et réalisation : Nicolas Klotz & Elisabeth Perceval
Programmation : Jacques Hoepffner
Design et construction : Olivier Lellouche
Rappel du concept: Le projet ¨ nous disons révolution (version mutante)¨est une installation vidéo interactive proposant au spectateur l’expérience du montage en temps réel à partir des rushs du film ¨nous disons révolution¨ de Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval.
Le spectateur devant un pupitre de programmation muni de câbles, a la possibilité de ¨brancher ¨des idées reliées aux rushs vidéo du film. Ces idées prennent vie devant lui en temps réel, la machine proposant de mettre en application le ¨scénario ¨ d’idées ainsi proposé par le spectateur, remettant en cause son statut de simple spectateur pour devenir le co-réalisateur de l’oeuvre exposée, renouvelant l’oeuvre à chaque instant, proposant une expérience différente à chaque projection.
Durant la diffusion de l’oeuvre au Centre Pompidou en Décembre 2021, les spectateurs ont eu la possibilité de récupérer les vidéos qu’ils ont créés , en scannant un QR code et en téléchargeant chez eux les vidéos correspondantes à leur passage dans l’installation.
Ce projet a bénéficié du soutien du Centre Georges Pompidou


Je ne suis qu’une image, Alain Fleischer
Alain Fleischer est un viveur d’images. Son goût pour la technique, et ses possibles détournements, fait naître des créations à première vue improbable. Explorant ainsi tous les avatars d’une image, Alain Fleischer nous interroge: si l’image ne renvoie plus à une réalité tangible mais devient la source de sa propre réalité, qu’en est-il de la vérité ?
¨Je ne suis qu’une image¨, répète en bouche la voix enregistrée. La phrase fatale a été convertie par un ordinateur en graphique, qui dessine une forme. Celle-ci se retrouve dans chacun des caissons lumineux disposés dans la salle, devenue squelette de poisson, récif rocheux se reflétant dans une eau trop calme, dentition d’un crâne de cheval ou lame de poignard. Ce sont donc des images obtenus à partir de la phrase qui dénonce la fausseté de leur nature. Laquelle phrase peut aussi s’entendre grâce à un lecteur optique qui reconvertit le graphique en son, retour à l’origine après le cycle des métamorphoses.
L’escalier sous la mer, Alain Fleischer
L’escalier sous la mer, il s’agit d’un texte décrivant la descente d’un escalier de marbre vers les fonds marins, qui est sérigraphié ligne par ligne, sur une succession de plaques de verre empilées les unes sur les autres. Ainsi, le texte donne lui-même l’impression de s’enfoncer dans un volume aquatique. Cette oeuvre, souvent exposé dans son format d’origine ( les plaques de verre sont à la dimension des feuilles de papier 21 x 29,7 ), est maintenant présentée en permanence dans la Suite littéraire de l’Hôtel Lutetia à Paris.
L’auteur souhaite la réaliser en grand format, avec 38 plaques de verre sérigraphies d’environ 2 x 3m (l’ensemble étant posé sur un caisson lumineux qui l’éclaire par en – dessous).

Rome 1er et 2 novembre 1975, Lili Reynaud Dewar (docu-fiction, installation vidéo, 2h, 2020)
Diffusions : Galerie Clearing de New York en novembre 2019
Musée d’Art Contemporain de Montréal en novembre 2020
Exposition « Performance of the Poor », organisée par Diedrich Diedrichsen et Oier Etxeberria à Tabakalera à Bilbao en octobre 2019
Okayama Art Summit organisé par Pierre Huygue en septembre 2019
Synopsis : Rome, 1er et 2 novembre 1975, est un projet choral, car il est peuplé par une multiciplicté d’actrices et d’acteurs donnant chair à la transposition contemporaine d’un drame, celui, toujours non élucidé de la mort de l’intellectuel, poète et cinéaste Pier Paolo Pasolini. C’est à partir de deux oeuvres distinctes que s’élabore la narration. L’une est Pétrole, le complexe roman inachevé qu’écrivait Pasolini entre 1973 et sa mort en 1975. L’autre est le biopic d’Abel Ferrara.
Ce projet a bénéficié du soutien de l’académie de France à Rome – Villa Médicis.


Les images de la musique, Alain Fleischer (2019)
Projet lauréat du prix Embellir Paris 2019
L’œuvre est une sculpture qui prend la forme de 3 totems verticaux en acier corten. Chacun est évidé pour visualiser, en empreinte négative, la modulation sonore correspondant aux partitions pour piano, trompette et chant d’air célèbre de l’opéra Carmen, en hommage au compositeur Georges Bizet dont le conservatoire porte le nom. Les enregistrements ont été réalisés avec des musiciens du Conservatoire. À travers ce travail, Alain Fleischer donne à voir le son ; il donne une forme physique à la réalité immatérielle des sons et de la musique.
Cette oeuvre a été installée en 2019 dans le cadre de l’appel à projet « Embellir Paris » lancé par la Ville de Paris afin de favoriser les initiatives et les projets d’embellissement de certains espaces parisiens.
Bustarenga, Ana Maria Gomes ( Fiction, 35minutes, 2019)
Synopsis : Comme tous les étés depuis qu’elle est née, Ana retourne à Bustarenga, un minuscule hameau de montagne du Portugal. À 36 ans, la Parisienne d’origine portugaise est célibataire. Les dames du village, inquiètes pour son avenir, la mettent en garde sur sa conduite et lui donnent des conseils pour trouver le Prince Charmant selon les codes du village.
Festival du Film Court de Villeurbanne 2019 – Mention Spéciale du Jury & Mention Interprétation Féminine pour les femmes du film ; Festival Doc en Courts 2019 – Grands Prix ; Un Festival C’est trop Court ! 2019, Nice – Compétition Européenne ; Séances en Court(s) à Charleville-Mézières ; Projection organisée par la BPI au Centre Pompidou dans le cadre d’une soirée proposée par la Cinémathèque du documentaire ; SEMINCI Festival (Valladolid) ; Vista Courta (Viseu)
Produit par Ecce Films & Curtas Metragens, avec le soutien de la SCAM et de la Casa Velazquez.
L’association Hidden Mother a assuré un suivi artistique du projet.

BUSTARENGA a reçu le prix du meilleur Court-métrage au Family Film Project à Porto. « Pour la façon dont il nous présente des personnages fascinants, pour l’humour – et pour nous offrir un portrait riche si riche d’un noyau familial à partir d’un point de vue à la fois intime et étranger. La façon dont la réalisatrice entre dans le film pour dialoguer avec ces personnages, toujours à les regarder en face et jamais d’en haut. » Bustarenga « est un beau film qui nous apporte beaucoup ».
BUSTARENGA a reçu le 1er prix du Festival Corto e Fieno en Italie. « Playful and never banal reflection on love and on social construction of gender roles, of masculinity and femininity. The director has the ability to weave a personal and sociological story at the same time, within which she can fully get involved in first person, thematizing her relationship with a culture and a tradition she is both daughter and witness. The result is a choral story animated by significantly genuine, open and vital portraits of a rural world presented without idealizations or myths. » Corto e Fieno

Attack the Sun, Gwendal Sartre & Fabien Zocco (Fiction, 1h02, 2019)
En compétition officielle au festival le FID à Marseille en 2019
Synopsis : Steven Moran a vingt ans, il vit à Los Angeles en Californie. Il passe tous ses jours et ses nuits seul, s’auto-filmant, conduisant sa bagnole. À travers l’oeil artificiel de son smartphone, il essaie d’atteindre cet obsédant soleil californien, et toutes ces jolies filles qu’il ne peut toucher. Il veut pourfendre les souvenirs qui l’encombrent, les fantômes de son passé. Il doit faire face à toutes ces pensées déroutantes qui lui viennent en tête. Son esprit est obscur. Et tout cela n’a juste aucun sens. Ou bien est-ce le contraire ? Et puis, Elle, est-elle avec lui ou avec eux ? Et qu’est-ce que James pense de tout ça ?
La particularité de ce film est qu’il a été co-écrit et coréalisé par une intelligence artificielle, venant troubler l’écriture et la réalisation, donnant un sens ou un non sens à un personnage dont la vie est un assemblage de données récoltées sur internet.
Avec la participation du CNC – DICRéAM, de la DRAC Hauts-de-France, de Pictanovo, de l’Espace Croisé et de Nuit Blanche Productions.


250 000 ans, Gilles Ribero (Fiction – 7 minutes, 2019)
Synopsis : « Louis XIII, à huit ans, fait un dessin semblable à celui que fait le fils d’un cannibale néo-calédonien. À huit ans, il a l’âge de l’humanité, il a au moins deux cent cinquante mille ans. Quelques années après il les a perdus, il n’a plus que trente et un ans, il est devenu un individu, il n’est plus qu’un roi de France, impasse dont il ne sortir jamais. (…) » Henri Michaux, Enfants, 1938.
Une rue de quartier. Un jeu d’enfants. Le souvenir de celui-ci.
En partenariat avec la région Wallonie Bruxelles & Nuit Blanche Productions.
Pay Less Monument, Théodora Barat (Documentaire, 44 minutes, et oeuvres installées, 2018)
Film sélectionné en compétition officielle au festival Cinéma du réel 2019. Diffusé dans le cadre des écrans libres du festival Côté Court à Pantin 2020. Et en streaming sur la plateforme Univers Ciné.
Synopsis : Théodora Barat nous entraîne dans une étrange exploration du New Jersey, une méta- banlieue à la fois unique et universelle. Terrain d’expérimentations diverses devenu décor de science-fiction, ce paysage est questionné au travers d’un film et de plusieurs sculptures hybrides réalisées lors de la résidence de l’artiste à la Friche la Belle de Mai (Marseille).
« Sillonnant le territoire, le film se concentre sur des lieux qui matérialisent les différentes strates historiques du New Jersey, couvrant la période de la fin du XIXème à la Guerre Froide. Plutôt que de raconter les faits, il s’agit de dévoiler la manière dont ils sont communiqués , utilisés, détournés… Le film se situe dans les coulisses révélant la relation particulière que le New Jersey entretient avec sa propre Histoire. »
Avec la participation du prix Audi Talent Awards.

1542, a flood, Fabien Giraud et Raphaël Siboni (Fiction, 26 minutes, 2018)
Synopsis : Septième et dernier épisode de The Unmanned, « a flood » se déroule en 1542 alors que les premiers conquistadors entrant dans ce qui deviendra plus tard la Silicon Valley. Explorant le passé colonial de la région, et entièrement généré et monté par un système d’intelligence artificielle autonome, ce film pour et par les machines montre le retour d’une intelligence sur son lieu d’origine et la mort des dieux animaux qui y vivaient. Fermant la série sur elle-même avec une machine entraînée exclusivement sur son premier épisode (« 2045 – La mort de Ray Kurzweil »), elle montre l’errance d’une vision inhumaine tentant de raviver le sens en cherchant sa propre image sur le cadavre des dieux.
Avec la participation de la Biennale d’art contemporain de Liverpool, du Casino Luxembourg et de la fondation KADIST.
Diffusé dans le cadre de l’exposition « The Unmanned » à la fondation Ricard, au Centre Pompidou à Paris, au SF MOMA de San Francisco et au MONA en Tasmanie en 2018.
The Outlawed, Fabien Giraud et Raphael Siboni (Fiction, 26 minutes, 2018)
Synopsis : Troisième épisode de The Unmanned et reproduisant à l’identique la structure de montage de « 1834 – La Mémoire de Masse », « The Outlawed » se déroule en août 1953 sur l’île de Corfou , en Grèce, à proximité du Club Méditerranée où Alan Turing passe son dernier été. Par un après-midi ensoleillé, le mathématicien et inventeur de l’ordinateur moderne, soumis à un traitement hormonal après avoir été reconnu coupable d’homosexualité, embarque sur un radeau de fortune pour étudier la morphogenèse des organismes marins. Alors il explore la côte, le radeau s’éloigne progressivement. En l’absence de tout rivage, perdu en mer, une scène effondrée se déploie.
Avec la participation du Casino du Luxembourg et de la fondation Ricard.
Diffusé dans le cadre de l’exposition « The Unmanned » à la fondation Ricard, au Centre Pompidou à Paris, au SF MOMA de San Francisco et au MONA en Tasmanie en 2018.
1759, mil trois cens quarante huyt, Fabien Giraud et Raphael Siboni (Fiction, 26 minutes, 2017)
Synopsis : Sixième épisode de la série The Unmanned et partageant les mêmes mouvements de caméra que l’épisode « 1997 – The Brute Force », « Mil troi cens quarante huyt » revient sur l’apparition dans le ciel terrestre d’une comète en 1759 – validant ainsi le calcul et la prédiction rationnelle de son retour par l’astronome et mathématicien Edmond Halley. L’action du film bascule quatre siècle en arrière, en 1348, et se déploie autour d’une scène unique : la fuite et la mort d’un évêque et de sa cour dans une forêt en plein épisode médiéval de Peste Noire dont il se disait à l’époque qu’elle naissait dans la chevelure des comètes.
Avec la participation du Casino Luxembourg et du Palais de Tokyo.
Diffusé dans le cadre de l’exposition « The Unmanned » au Centre Pompidou à Paris, au SD MOMA de San Francisco et au MONA en Tasmanie en 2018
Jouant avec les codes esthétiques de trois genres – documentaire, film d’entreprise et film expérimental – et structuré en trois chapitres, « Aurore » explore les dimensions affectives de ces genres. Cette science fiction semi-documentaire sur l’avenir des soins et l’automatisation de l’affect a été développée dans le cadre d’un projet collaboratif entrepris par Marlies Poschl lors de sa résidence d’artiste au CAC Brétigny, Paris. Tous les éléments qui apparaissent dans ce film ont été créés en collaboration avec les participants : enfants des écoles primaires, lycéens et personnes âgées. La deuxième partie du film est une collaboration entre Poschl, le compositeur Peter Kutin et l’artiste vocal Agnes Hvizdalek. « Aurore » est une tentative d’écrire de la science- fiction différemment : en dialogue, en langue vernaculaire.
Coproduit par ORFIII BKA / En partenariat avec Le CAC Brettigny
Diffusé dans le cadre de la biennale d’art contemporain de Vienne en Mai 2019. Diffusé sur ORFIII (chaîne de télévision nationale autrichienne)